Yona Friedman
Bonjour à tous, chers lecteurs,
Architecte designer depuis quelques années, je me suis toujours intéressé aux professionnels du métier. Ce sont des amis, des connaissances ou encore des gens que je connais de réputations. J’aime suivre leurs travaux et parfois même, nous collaborons. C’est toujours un plaisir de mêler nos idées pour un résultat souvent impressionnant et parfois même loin des croquis initiaux. Je m’informe, je regarde, j’étudie toujours à la recherche des nouveautés, des effets de mode. Je m’imprègne aussi de ceux qui ont construit les courants actuels. C’est ainsi que je me suis rendu à l’exposition sur Yona Friedman. Ce visionnaire d’antan qui m’offre régulièrement l’inspiration.
L’artiste au-delà de l’architecte
Par un bel après-midi d’automne, je me rendais à la Cité de l’architecture et du patrimoine, ce temple qui offre deux thématiques qui sont chers à mon cœur. La cité offre actuellement une exposition sur les œuvres de Yona Friedman, un architecte Franco-Hongrois qui exerce depuis plusieurs années. J’admire cet homme qui est, selon moi, un véritable artiste avant même d’être un architecte. J’arrive dans le bâtiment, prêt à découvrir des années de travail acharné. Cet homme a su par le passé, travailler sur l’utopie d’après-guerre. Il voulait faire évoluer à travers ses maquettes, l’indépendance et l’épanouissement de chaque être.
Je marche dans le bâtiment et redécouvre ses œuvres. Son travail met en avant une époque où les gens voulaient être autonomes. L’artiste a su appliquer des idées d’aujourd’hui, à une autre époque. Je suis ému de voir le travail d’un visionnaire. J’admire l’homme, l’artiste et l’architecte. Je m’inspire de lui et de sa fibre artistique. J’observe sa cité spatiale, comme son architecture mobile, à la recherche de ce à quoi il pensait pendant la conception de ses œuvres.
Quelques heures plus tard, je sors du bâtiment. Pensif, je réfléchis à cet artiste. Je suis ému devant tant de génie. Le soleil se couche et le vent se lève signe que l’automne arrive, mais je reste perdu dans mes pensées. Je vous laisse mes amis, réfléchir à cette citation de Louis Pasteur que j’associe souvent à Yona Friedman : « La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître.»
A très vite !