Terre Sauvage
Bonjour à vous, mes chers lecteurs,
Jusqu’au 17 juin 2017, j’aurai l’occasion de me rendre à l’exposition Chefs-d’œuvre d’Afrique, collections du musée Dapper.
Douce Afrique, terre sauvage. Terre de diversité, source de vie et de culture. Là où les hommes sont capables de faire de grandes choses à partir de rien.
J’aurais aimé ne pas constater certains conflits qui freinent son développement, tant que cette Terre sauvage regorge de mille richesses. Il suffit de contempler (entre autres) le Monument de la Reconnaissance africaine ou la Porte du troisième millénaire au Sénégal pour se rendre compte de la grandeur des monuments africains. En bon architecte, ces créations m’ont touché de par le symbole qu’elles portent à travers leurs noms et le génie de leurs constructions, peu importe les controverses qui les entourent.
Terre d’inspiration
L’art africain est devenu une source majeure d’inspiration, vous pourrez le constater en vous rendant à cette exposition. La diversité des matériaux et des styles ainsi que le perfectionnisme remarquable constaté dans ces œuvres et sculptures me laissent souvent sans voix.
L’Afrique c’est aussi la chaleur du soleil, des paysages à couper le souffle, des déserts arides et hostiles, une savane sauvage et un littoral miraculeux ce qui me rend heureux de la retrouver chaque jour où je la retrouve à Paris, tant elle m’a apporté toute son hospitalité et sa sympathie.
Ce continent est donc à l’image de ses sculptures : tout aussi diversifié qu’incomprise, mais dont les savoirs, l’imagination et le potentiel sont sans limites.
Que ce soit en matière de rythme ou de spiritualités, ces deux sujets dans lesquels l’Afrique excelle ? On retrouve dans l’ensemble de son art une notion de rythme et de mouvement maîtrisé mieux que quiconque. L’Homme y est donc au centre d’une dualité qu’il exprimera, dans laquelle il se réalisera.
Mes chers lecteurs, pour méditer je vous propose un proverbe wolof qui m’a particulièrement marqué : « Ne pas savoir est mauvais, ne pas demander est encore pire. »
A très vite !
